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conversion de juifs

 

Retour sur le parcours du cardinal Lustiger

✥ TÉMOIGNAGE de Véronique LÉVY, juive convertie au Christ (soeur de Bernard-Henri Lévy) ✥

 

Israel Zoller (1881-1956) par exemple était juif de naissance d’origine polonaise, grand rabbin de Trieste, puis de Rome pendant la Seconde Guerre mondiale, professeur d’exégèse biblique à l’université de Padoue. Le Christ lui est apparu subitement en octobre 1944, alors qu’il se trouvait à l’intérieur de la grande synagogue romaine, le jour de Yom Kippour. Israel s’est converti au catholicisme à 65 ans, prenant pour prénom « Eugenio Pio », en hommage au pape Pie XII en raison de son action pour les juifs de Rome pendant la seconde guerre mondiale.

Autre converti, Alphonse Ratisbonne (1814-1884), un jeune juif athée de la moitié du XIXe siècle, qui eut une vision de la Vierge Marie en entrant dans une église de Rome. La Vierge Marie se présente à lui, les mains ouvertes et étendues, lui faisant signe de s’agenouiller. « La Vierge a semblé me dire : c’est bien ! Elle ne m’a point parlé, mais j’ai tout compris », écrira-t-il plus tard. Aussitôt après, le jeune homme décide de se convertir au catholicisme, ajoutant le prénom de « Marie » à son nom de baptême. Il entrera dans la Compagnie de Jésus en juin 1842 et recevra son ordination sacerdotale en 1848, puis s’installera en Palestine où il consacrera sa vie au catéchuménat des convertis d’origine juive.

Plus près de nous, l’Américain d’origine juive Roy Schoeman, né en 1951 d’une famille ayant fui l’Allemagne national socialiste, est un autre cas de conversion soudaine. Voici ce qu’il raconte dans son livre témoignage Le salut vient des juifs : « C’est au cours d’une longue promenade dans la nature que je reçus la grâce la plus exceptionnelle de ma vie (…) Je me suis retrouvé consciemment et matériellement en présence de Dieu. Je vis ma vie jusqu’à ce jour étalée devant moi, tout ce qui me ferait plaisir et tout ce que je regretterais. Je sus en un instant que le but de ma vie était d’aimer et de servir mon Seigneur et mon Dieu ».

Il ajoute plus loin : « Le nom de ce Dieu qui se révélait à moi, sens et but de ma vie, je ne le concevais pas comme le Dieu de l’Ancien Testament qui figurait dans mon imagination depuis l’enfance. Je priais pour connaître son nom, pour savoir quelle religion me permettrait de le servir et de le vénérer ».

Roy Schoeman demande au Seigneur de lui faire connaître son nom, mais y met une condition : qu’il ne soit pas le Christ et qu’il ne doive pas devenir chrétien. Or, un an plus tard, il reçoit en rêve « la seconde plus grande grâce » de sa vie :

Lui qui disait ne pas savoir beaucoup du christianisme et ne pas avoir spécialement de sympathie pour lui, se réveille « devenu éperdument amoureux de la bienheureuse Vierge Marie » et ne désirant « rien d’autre que de devenir aussi totalement chrétien ».